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Les appareils de mesure

Lacoste & Romberg - model D (type microgal)
Gravimètre Lacoste & Romberg Model D (microgals)
Gravimètre CG5 de chez Scintrex
Scintrex - Model CG5 (type microgal)
Microgravimétrie - CG6 de chez Scintrex
Scintrex - Model CG6 (type microgal)

Les appareils utilisés pour mesurer la gravité dans les stations sont appelés gravimètres. Cependant, ils ne mesurent pas directement la valeur absolue de g dans chaque station, mais plutôt des variations différentielles par rapport à une base de référence fixe. Cette base est attribuée d'une valeur arbitraire, et les valeurs mesurées dans les stations sont relatives à cette référence. Cela ne pose toutefois aucun problème pour l’analyse des résultats, qui restent cohérents par rapport à la base.


Depuis la Seconde Guerre mondiale, les gravimètres ont constamment évolué, avec des progrès notables jusqu'en 1968. J

 

usqu'à environ 1965, le gravimètre North American était couramment utilisé pour des études pétrolières. Alimenté par des batteries de voiture de 12 volts, il était encombrant et nécessitait une double enceinte thermostatisée pour fonctionner. Sa précision de lecture atteignait le centigal. Il a été remplacé par des modèles plus légers, tels que les gravimètres Worden, fonctionnant sous vide, sans besoin de thermostatisation. Alimentés par des piles simples, ces appareils offraient également une lecture au centigal. Certains modèles particulièrement performants ont été utilisés dès 1965 pour des études microgravimétriques, avec une précision avoisinant les 3 centigals. Les cartes de l’époque étaient alors tracées avec des courbes de 25 à 40 microgals.

En 1968, un nouveau type de gravimètre, le modèle Lacoste & Romberg, a été introduit, permettant une lecture au microgal, soit une précision dix fois supérieure aux gravimètres précédents. Comme pour les autres gravimètres de l’époque, les mesures étaient effectuées optiquement, nécessitant une position à genoux pour l’opérateur.

Cette avancée a permis d'atteindre un niveau de précision suffisant pour aborder des problématiques beaucoup plus fines.

Après 1970, les innovations telles que la lecture électronique ont allégé la contrainte physique pour l’opérateur, lui permettant d’effectuer les mesures en position presque debout, offrant ainsi une meilleure ergonomie.

Les progrès en microgravimétrie se sont faits progressivement, chaque entreprise contribuant de manière indépendante à l'amélioration des services offerts.

Les résultats obtenus avec ces gravimètres ont continué à évoluer, malgré une technologie de base restée sensiblement la même. Entre 1970 et 2000, des améliorations successives ont permis d’atteindre des niveaux de précision et de fiabilité autrefois inespérés. L'expérience des opérateurs et des chefs de mission a grandement contribué à cette évolution par l'utilisation de techniques de plus en plus sophistiquées.

Cependant, dans certains cas, ces nouvelles précisions sont employées pour des études trop fines, où les bruits de fond gravimétriques masquent les anomalies recherchées, rendant ainsi les résultats inexploitables.

Récemment, une nouvelle génération de gravimètres est apparue, incluant les modèles CG5 et CG6 de Scintrex ainsi que des versions modifiées du Lacoste & Romberg. Ces appareils permettent également des lectures au microgal et semblent moins sujets aux dérives, facilitant une utilisation plus rapide et accessible même à des opérateurs moins expérimentés.

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